Whiplash cervical

 

Anglais : cervical whiplash syndrome, whiplash associated disorders

Description

Le whiplash cervical (aussi connu comme coup de fouet cervical ou coup du lapin) est un trouble clinique affectant la colonne cervicale, pouvant être aigu ou chronique (12 mois et plus). Il est le plus souvent causé par un accident où il y a décélération rapide et violente qui provoque un mouvement de flexion/extension extrême de la colonne cervicale (American Academy of Physical Medicine and Rehabilitation [AAPM&R], n.d.; Childs, cité dans Costa de Almeida et al., 2023; Chrcanovic et al., 2022; Healthwise, 2022; Ludvigsson et al., 2019; Spitzer et al., cités dans James et al., 2023; Suissa, cité dans Al-Khazali et al., 2020). Le whiplash cervical peut aussi résulter d’une chute ou de chocs importants subis en pratiquant un sport de contact (AAPM&R, n.d.; Chrcanovic et al., 2022; Healthwise, 2022).

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Quelques présentations « grand public » de cette atteinte sont proposées sur le Web. En voici quelques-unes :

Données populationnelles

Environ 10 % des adultes souffrent de douleurs au niveau du cou et de la nuque, aussi appelées cervicalgies, mais l’atteinte à la source de cette douleur cause un déficit neurologique chez seulement 1% de ces personnes (Isaac, 2023).

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Le whiplash cervical découlant d’une collision automobile est assez fréquent. Il touche environ 300 personnes sur 100 000 en Amérique du Nord (Holm et al., cités dans Malik et al., 2021; Yang et Chang, 2022) et représente jusqu’à 83 % des blessures corporelles à la suite d’une collision (Yalda et al., cités dans Alalawi et al., 2022).

Étiologie et facteurs aggravants

Le syndrome du whiplash cervical résulte d’un mouvement brusque de flexion ou d’extension de la colonne cervicale causé par un évènement traumatique, l’accident d’automobile étant le facteur le plus fréquent (AAPM&R, n.d.; Childs, cité dans Costa de Almeida et al., 2023; Healthwise, 2022; Spitzer et al., cités dans James et al., 2023).

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Les facteurs suivants pourraient aggraver le whiplash cervical et/ou les conditions qui y sont associées :

  • Antécédent de whiplash cervical;
  • Conditions existantes (physiques ou mentales) avant l’atteinte;
  • Douleurs antérieures au dos ou au cou
  • Vitesse et sévérité de la collision.

(Bohman et al., Crutebo et al., Walton et al., Wiles et al., cités dans Oka et al., 2015; Oka et al., 2015; Phillips et al., 2010; Pina et al., 2021)

Pathogenèse

La pathogenèse du whiplash demeure imprécise à ce jour. Il existe une hypothèse selon laquelle le mouvement soudain et violent de flexion/extension cervical lors d’un trauma provoque des dommages à l'articulation zygapophysaire cervicale, dont le dysfonctionnement  serait responsable des symptômes (Barnsley et al., Bogduk et Marsland, Jónsson et al., Lord et al., Pettersson et al., cités dans Malik et al., 2021; Engel et al., Lord et al., cités dans James et al., 2023).

De plus, à la suite d’un whiplash cervical, des blessures atteignant les tissus mous, les nerfs spinaux, les disques intervertébraux, le ligament longitudinal postérieur, les ligaments inter-épineux, les ligaments alaires (occipito-odontoïdiens latéraux), les facettes des vertèbres et d’autres structures osseuses peuvent survenir et provoquer la douleur et les autres symptômes vécus par la personne (Chen et al., Ivancic et Sha, cités dans Bragg et Varacallo, 2022; National Institute of Neurological Disorders and Stroke [NINDS], 2023).

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Signes et symptômes

Les personnes qui subissent un whiplash cervical peuvent présenter des symptômes s’exprimant pendant quelques semaines, mais aussi sur plusieurs années, selon la sévérité de l’atteinte. Voici les principaux symptômes associés à ce problème de santé :

  • Douleur et raideur au niveau du cou (cervicalgie), de la mâchoire et du dos;
  • Spasmes musculaires;
  • Perte de l’amplitude de mouvement au niveau de la colonne cervicale;
  • Céphalées occipitales;
  • Étourdissements;
  • Troubles de l’équilibre;
  • Paresthésie ou anesthésie des territoires desservis par les racines nerveuses cervicales atteintes;
  • Acouphènes;
  • Vision floue;
  • Fatigue ou troubles du sommeil;
  • Difficultés à se concentrer;
  • Perte de mémoire;
  • Dépression;
  • Irritabilité.

(AAPM&R, n.d.; Al-Khazali et al., Carroll et al., cités dans James et al., 2023; Brochet, 2021; Ferrari et al., Scholten-Peeters et al., cités dans Costa de Almeida et al., 2023; Healthwise, 2022; Malik et al., 2021; NINDS, 2023; Treleaven et al., cités dans Treleaven et al., 2022)        

Démarche et outils diagnostics

La démarche diagnostique du whiplash est initiée, le plus souvent, par un examen clinique (AAPM&R, n.d.; Healthwise, 2022). L’évaluation clinique se fera habituellement selon la règle canadienne de la colonne cervicale (Canadian C-Spine Rule) et les critères NEXUS (Griffin et al., 2019; Ngatchou et al., cités dans Bragg et Varacallo, 2022). Dans le cas précis du whiplash cervical, la douleur et l’atteinte fonctionnelle doivent être évaluées en premier lieu. On évalue aussi l’amplitude des mouvements du patient, les signes neurologiqueset si des examens plus approfondis sont requis (Churilov et al., cités dans Bragg et Varacallo, 2022; Stiell et al., cités dans Griffin et al., 2019).

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L’évaluation clinique sera parfois complétée par l’examen radiologique, l’IRM ou la tomodensiotométrie (CT-scan) (AAPM&R, n.d.; Healthwise, 2022). Ces examens révèlent souvent peu d’anomalies dans les cas de whiplash cervical, mais ils peuvent aider à confirmer le diagnostic ou identifier une fracture dans les cas plus sévères.

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Le Groupe de travail québécois sur les aspects cliniques des atteintes vertébrales chez les travailleurs a élaboré, en 1995, la classification la plus utilisée à ce jour dans la démarche diagnostique des différents types de whiplash.

 

Classification du Groupe de travail québécois sur les aspects cliniques des affectons vertébrales chez les travailleurs

(Spitzer et al., cités dans Bragg et Varacallo, 2022)

ClasseÉvolution clinique
0 La personne ne se plaint pas de douleurs au cou et ne présente aucun signe physique apparent. 
I La personne se plaint de douleurs au cou et ressent une rigidité de même qu’une sensibilité au toucher. Toutefois, aucun signe physique n’est apparent. 
II La personne se plaint de douleurs au cou localisée et l’amplitude de mouvements est réduite. 
III La personne se plaint de douleurs au cou et présente des signes neurologiques tels que la diminution ou l’absence des réflexes tendineux profonds, la faiblesse musculaire et des déficits sensoriels. 
IV La douleur au cou s’accompagne d’une fracture ou d’une dislocation. 

 

Conditions associées

Certaines conditions peuvent être associées au whiplash ou être une conséquence fréquente :

  • Trouble de stress post-traumatique
  • Anxiété à l’idée de conduire
  • Dépression
  • Comportements d’évitement (p. ex. ne pas faire un mouvement par peur de la douleur)
  • Limitations fonctionnelles
  • Cervicalgies
  • Céphalées chroniques
  • Troubles temporo-mandibulaire
  • Étourdissements
  • Dépendances (p. ex. antidouleurs)

(Al-Khazali et al., 2020; Andersen et al., Crutebo et al., Kongsted et al., Williamson et al., cités dans Ravn et al., 2020; Bandong et al., Sarrami et al., Stalnacke, cités dans Al-Khazali et al., 2022; Charles et King, Chen et al., cités dans Al-Khazali et al., 2020; Chrcanovic et al., 2022; Haggman-Henrikson et al., Headache Classification Committee of the International Headache Sthe International Classification of Headache Disorders, Obermann et al., cités dans Ludvigsson et al., 2021; Lin et al., Mayou et al., cités dans Willaert et al., 2021; Ludvigsson et al., 2021; Phillips et al., 2010; Sterner et Gerdle, cités dans Ricciardi et al., 2019)

Réadaptation

Les personnes qui subissent un traumatisme sévère à la tête ou au cou doivent être prises en charge rapidement. La première étape consiste en l’immobilisation de la colonne vertébrale pour transporter la personne de façon sécuritaire jusqu’au centre de soins de santé le plus près. .

Une approche interprofessionnelle sera à prioriser dans le traitement du whiplash, afin de considérer autant les composantes physiques, psychologiques que sociales. Le plan d’intervention doit être propre à chaque personne (Brochet, 2021). Celui-ci variera selon le contrôle voulu de la douleur, la durée (whiplash aigu ou chronique) et la sévérité des symptômes. Les objectifs de traitement prônés sont de diminuer la douleur et regagner l’état fonctionnel antérieur de la personne (Brody et Hall, cités dans Chrcanovic et al., 2022). Un physiothérapeute peut être consulté à cet effet (Côté et al., cités dans James et al., 2023; NINDS, 2023).

Les recommandations cliniques les plus actuelles prônent le retour aux activités et exercices physiques habituels de la personne (AAPM&R, n.d.; Brochet, 2021). Les exercices d’étirement à la maison sont souvent utiles une fois que la douleur a été contrôlée (Côté et al., cités dans James et al., 2023; Chrcanovic et al., 2022; Griffin et al., 2019; NINDS, 2023). Ceux-ci permettent aux personnes de prendre part activement à leur processus de rétablissement. On recommande souvent les exercices suivants, à raison de séries de cinq à 15 répétitions :  

  • Rotations du cou 
  • Inclinaisons de la tête vers l’avant, l’arrière et les côtés 
  • Roulements des épaules 
  • Résistance de la tête avec une poulie lestée 

(Brochet, 2021; Ludvigsson et al., 2021; Rosenfeld, Serefiardis et Gunnarsson, Rosenfeld, Serefiardis, Carlsson et Gunnarsson, cités dans Chrcanovic et al., 2022)

Le professionnel peut aussi proposer la thérapie cognitivo-comportementale, qui permet un soulagement de la cervicalgie par le biais de la relaxation, de techniques de réduction du stress et par la gestion de la douleur (Ludvigsson et al., 2019; Meziat-Filho et al., cités dans Dickinson et al., 2022).

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Le collet cervical peut également être suggéré pour de courtes périodes (quelques heures par jour) afin de soulager la personne lorsque l’intensité de la douleur est accrue au mouvement et affecte les activités quotidiennes (Healthwise, 2022; NINDS, 2023). Cependant, porter le collet cervical en continu peut s’avérer inefficace, voire néfaste pour le patient, c’est pourquoi plusieurs experts le déconseillent (Cameron et al., Gross et al., cités dans Christensen et al., 2021; Crawford et al., cités dans Chrcanovic et al., 2022). La mobilité du cou (comme à l’habitude ou en faisant des exercices) est habituellement plus efficace (Borchgrevink et al., Mealy et al., Rosenfeld et al., cités dans Christensen et al., 2021; Ricciardi et al., 2019; Teasell et al., cités dans Ricciardi et al., 2019).

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Les professionnels en réadaptation peuvent aussi recommander certains changements posturaux pour aider la personne atteinte de cervicalgies à soulager ses symptômes :

  • Adopter une position assise droite avec les épaules vers l’arrière;
  • Conduire avec les épaules légèrement relevées;
  • Éviter le port de sac en bandoulière ou sac à dos;
  • Aligner le cou et la tête avec le corps lors du sommeil pour relaxer les longs muscles spinaux et éviter l’extension des muscles cervicaux;
  • Changer fréquemment de position (ex.: emplois sédentaires);
  • Conserver une posture neutre.

Intervention pharmacologique

L’intervention pharmacologique est surtout employée pour la gestion immédiate de la douleur. Voici quelques catégories de médicaments qui peuvent être prescrits aux personnes atteintes d’un whiplash :

  • Acétaminophène
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (p. ex. ibuprofen)
  • Myorelaxants

(Binder, Ritchie et al., cités dans Bragg et Varacallo, 2022; Healthwise, 2022; NINDS, 2023)

Les traitements pharmacologiques, notamment les antidépresseurs, peuvent aussi être une avenue d’intervention pour les symptômes psychologiques ou pour soulager la douleur neuropathique (NINDS, 2023).

Pronostic et séquelles fonctionnelles

Les méthodes de traitement médicales et paramédicales conservatrices les plus fréquemment utilisées contribuent généralement au soulagement des symptômes du whiplash en quelques semaines (Binder, cité dans Bragg et Varacallo, 2022; Healthwise, 2022; NINDS, 2023). C’est d’ailleurs dans les premiers mois suivants l’incident causal qu’aura lieu la plus importante récupération (Kamper et al., cités dans Willaert et al., 2021). Toutefois, les cervicalgies axiales sévères peuvent entraîner, entre autres, des maux de tête durant une plus longue période.

Le taux de récupération total associé au whiplash cervical est de 50 %. Un an après avoir vécu cette atteinte, 50 % des personnes souffrent encore de douleurs ou d’une invalidité (Caroll et al., Kamper et al., cités dans Willaert et al., 2021; Carroll et al., Pobereskin, Rebbeck et al., cités dans Christensen et al., 2021; Sterling et al., cités dans Treleaven et al., 2022). Ces séquelles sont observées surtout chez les personnes qui vivent une atteinte psychologique concomitante, comme le trouble de stress post-traumatique (Campbell et al., cités dans Ravn et al., 2020; Sterling, Jull et Kenardy, Sterling et al., cités dans de Zoete et al., 2022). La persistance de la cervicalgie sera associée à un plus haut niveau d’invalidité et à une capacité fonctionnelle moindre.

 

Références

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Brochet, B. [Benjamin Brochet]. (2021). Syndrome du WHIPLASH cervical : Exercices et conseils kiné [vidéo]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=mD9GeP3ll2s

Chrcanovic, B., Larsson, J., Malmström, E. -M., Westergren, H. et Häggman-Henrikson, B. (2022). Exercise therapy for whiplash-associated disorders: a systematic review and meta-analysis. Scandinavian Journal of Pain, 22(2), 232-261. https://doi.org/10.1515/sjpain-2021-0064  

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Costa de Almeida, M. J., Almeida, L., Freire Duarte, M. et Alvez de Matos, S. (2023). Cervical Whiplash Syndrome: A Case Report of a Work Accident. Cureus, 15(1), e33742. https://doi.org/10.7759/cureus.33742

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Page mise à jour en novembre 2023.